Restauration du châssis en bois d’une voiture ancienne
En effet, cette Citroën type C3 torpédéo de 1925 possède un châssis en bois qu’il fallait refaire entièrement.
Superbe aventure doublé d’un sacré défi pour les élèves de la section ébénisterie du lycée Napoléon qui ont refait le châssis en bois de cette Citroën Torpédo de 1925.
(©Laurent Rebours)
L’histoire de cette Citroën 5 HP type C3 Torpédo, trois places, la Trèfle est aussi particulièrement révélatrice. Elle a été acquise par William Provost, le garagiste Citroën de Courtomer qui résume son histoire :
« Cette voiture est restée toute sa vie dans l’Orne puisque le premier propriétaire était de Saint-Ouen-de-Sécherouvre puis le suivant de Saint-Aquilin-de-Corbion. Il y a un an, les enfants du dernier propriétaire ont souhaité la vendre. La dernière fois qu’elle a tourné c’était en 1964 ! »
Si William Provost se charge de toute la partie mécanique et tôlerie, en revanche pour le châssis en bois, il a l’idée de se rapprocher de la section ébénisterie du lycée Napoléon de L’Aigle.
Un véritable challenge attend alors les élèves du lycée :
« Là, on peut dire que c’était vraiment la première fois que nous nous attelions à un tel chantier mais il a permis de montrer à ces jeunes que l’on pouvait faire tout autre chose en ébénisterie. Sans parler que beaucoup, et même parmi les visiteurs, ont découvert qu’il pouvait y avoir du bois dans une voiture ! »
Le professeur reconnaît qu’il ne s’attendait pas à une telle difficulté car au démontage quasiment plus rien ne tenait mais grâce à des plans d’origine, ils ont pu reconstituer cette vénérable mamie qui a vu le jour en 1925 !
« Cette voiture est restée toute sa vie dans l’Orne puisque le premier propriétaire était de Saint-Ouen-de-Sécherouvre puis le suivant de Saint-Aquilin-de-Corbion. Il y a un an, les enfants du dernier propriétaire ont souhaité la vendre. La dernière fois qu’elle a tourné c’était en 1964 ! »
Si William Provost se charge de toute la partie mécanique et tôlerie, en revanche pour le châssis en bois, il a l’idée de se rapprocher de la section ébénisterie du lycée Napoléon de L’Aigle.
Un véritable challenge attend alors les élèves du lycée :
« Là, on peut dire que c’était vraiment la première fois que nous nous attelions à un tel chantier mais il a permis de montrer à ces jeunes que l’on pouvait faire tout autre chose en ébénisterie. Sans parler que beaucoup, et même parmi les visiteurs, ont découvert qu’il pouvait y avoir du bois dans une voiture ! »
Le professeur reconnaît qu’il ne s’attendait pas à une telle difficulté car au démontage quasiment plus rien ne tenait mais grâce à des plans d’origine, ils ont pu reconstituer cette vénérable mamie qui a vu le jour en 1925 !