Un voyage marquant

Dès notre arrivée dans la Somme, les élèves affamés ont pu se rassasier (dans le froid comme les doigts de Romane peuvent en témoigner), au mémorial Australien de Villers Bretonneux.

Nous avons ensuite visité celui ci. Nous étions tous curieux à l’idée de découvrir son musée interactif.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le cimetière où une croix de Saint-Georges se dressait. Ainsi nous avons pu commémorer la mort des soldats.

La vue du sommet du mémorial

(la « tour lanterne » du mémorial australien)

(Picardie rime aussi avec exercices physiques pour atteindre le sommet de la tour)

Nous nous sommes ensuite rendus à Fay, un village qui a été bombardé pendant la guerre, pour prendre conscience des traces laissées dans le paysage.

(Ruines de l’ancienne église du village)

(Seule baraque Adrian – un logement préfabriqué temporaire - conservée)
Puis nous avons repris la route pour se reposer dans une auberge de jeunesse à Amiens.

Après une bonne nuit de sommeil, nous avons découvert au mémorial Terre-neuviens de Beaumont-Hamel les anciennes tranchées et avons marché sur les traces des anciens soldats. Nous avons trouvé cette visite enrichissante et importante dans les souvenirs de guerre.

(plaque au nom des disparus avec fameux caribou, animal emblème de Terre- Neuve)

Après cela, nous nous sommes rendus à Thiepval, où nous avons déjeuné avant de pouvoir observer le mémorial de l’empire britannique ainsi que son cimetière. Le nom de soldats de différentes origines sont inscrits sur les murs. Tous sont portés disparus, soit 73367 officiers et soldats.

(mémorial de l’empire britannique de Thiepval)

Nous nous sommes rendus par la suite au cratère de mine de La Boisselle. Les élèves étaient impressionnés devant l’ampleur d’un tel fait de guerre. Le cratère fait presque 100m de diamètre.

Pour finir, nous avons repris la route vers la basilique d’Albert (dont l’histoire est liée à la guerre) et avons pu effectuer un circuit pour observer les maisons reconstruites dans le style Art Déco. Les élèves ont alors pu se rendre compte à quel point la guerre avait marqué les esprits notamment dans cette région.

(porche de la basilique d’Albert)

Pour conclure, ce voyage nous aura permis de concrétiser les cours donnés par les enseignants, mais aussi de permettre de découvrir les traces laissées par la guerre.
Nous remercions tous les enseignants pour le travail, le temps et l’organisation qu’ils ont accordé à ce voyage qui ne sortira pas de si tôt de nos mémoires.

Si vous souhaitez en savoir plus, on vous donne rendez vous aux Portes Ouvertes le samedi 23 mars au lycée Napoléon de L’Aigle !
Najma Lekfif et Valentine Manin