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Salon des métiers d’arts
La chambre des métiers et de l’artisanat de Normandie organise la seizième édition du salon Métiers d’art, métiers passion, du 23 au 25 septembre 2022, à la halle au Blé, à Alençon (Orne). Quarante artisans y participent. L’événement est gratuit.
Perrine Droite, élève en ébénisterie au lycée Napoléon de L’Aigle, réalise "une incrustation de placage".
L’objectif : habiller un meuble en bois avec un décor qui suggère une pelote de laine. A sa droite, une élève de sculpture et à sa gauche une autre élève de marqueterie . Pas présent sur la photo, une élève en tapisserie d’ameublement été également présente sur le stand pour poser de la toile forte et du crin sur une chaise.
De quoi montrer l’étendue de leur palette acquise dans ce centre de formation ornais.
A propos du salon :
« Quand on a commencé, il y a vingt ans, l’idée était de se faire connaître et d’entraîner d’autres artisans dans notre sillage », raconte Jean-François Lefevre, horloger à Argentan, qui participe à l’aventure depuis le début. Ils étaient alors une quinzaine.
« Il y avait des tailleurs de pierre, des forgerons… Ça faisait du bruit dans la halle au Blé ! On aurait dit une petite usine. » Aujourd’hui, le salon s’est étoffé et accueille quarante artisans venus d’horizons variés : des céramistes, des joailliers, des maroquinières, des ébénistes…
Cinq organismes de formation seront aussi présents : le lycée Napoléon de L’Aigle, le lycée Don Bosco de Giel-Courteilles, le lycée Mézeray-Gabriel d’Argentan, les Compagnons du devoir et le Collectif d’urgence. « Si on peut faire naître des vocations, ce serait super », espère François-Xavier Mille, artisan frigoriste et élu au sein de la chambre des métiers et de l’artisanat de Normandie, qui porte l’événement.
Quand il a commencé à s’intéresser au bâtiment, adolescent, on lui a répondu : « Tu es intelligent, tu iras en filière générale. » Mais le jeune homme persévère. « Et aujourd’hui, je suis chef d’entreprise. Il faut arrêter de dire « tu vaux mieux que ça » aux jeunes qui s’orientent vers des métiers manuels. »
« Il faut que les parents et les professeurs disent aux jeunes qu’avoir un CAP, c’est beau », abonde Jean-François Lefevre. Et que cela mène vers de beaux métiers.